Le culte bouddhiste est célébré par des cérémonies, l’une d’entre elle est l’Invitation.
Les moines, après la saison des pluies, au moment de se séparer de nouveau pour voyager loin de la Communauté, se réunissaient en grande assemblée cérémonieuse, où chacun venait dans une attitude respectueuse, prier ses frères spirituels de lui faire savoir s’ils avaient un reproche à faire dans sa conduite ou quelques autres fautes à signaler.
« J’invite, disait-il, ô Révérends, la Communauté. Si vous avez entendu de moi quelque chose, ou si vous avez quelque soupçon contre moi, ayez pitié de moi, ô Révérends et le dites : Si je le reconnais, je veux l’expier. »
Vivre dans la pureté volontaire séparé des fastes du monde, ne faire du mal à aucun être vivant y compris les animaux, rendre le bien pour le mal, prêcher la Doctrine vêtu d’un vieux manteau, ayant pour toute nourriture un peu de pain et de riz bouilli, était la règle du moine.
La Confession est un mode d’expiation pratique chez les Buddhistes.
Dans la Communauté elle avait lieu tous les quinze jours durant la Pleine et la Nouvelle Lune, qui devaient correspondre avec le jour du jeûne.
Des statues de Buddha, des fleurs et de parfums que l’on brûle nuit et jour, ainsi que des chants et des prières dites avec recueillement et méditation.
Mais malgré la simplicité du Culte, le Bouddhisme n’a pas échappé au mouvement humain du faste décoratif. Il dépassa la pensée du Maître et des honneurs royaux lui furent donnés à ses funérailles.
L’homme qui ne voulait pas être roi, ayant fait vœu de pauvreté, ne pouvait accepter mort des honneurs qu’il avait toujours refusés de son vivant.
Les dernières paroles du Bouddha sont :
« Le meilleur moyen de m’honorer c’est de suivre ma doctrine »
Buddha s’est posé en homme et les images qui le représentent ont la figure et la forme d’un homme dans une attitude de méditation et d’enseignement profond.
Aucune secte de l’Inde et de l’Asie qui donnent des formes étranges aux Dieux n’a osé diviniser le Buddha, car, d’après le Bouddhisme, c’est l’homme qui est devenu Dieu.
Recherchant le perfectionnement spirituel, les Bouddhistes attendent, la conscience calme, le moment de passer au Nirvana.
Sans aucun culte, simples moines, les Religieux du Buddha réalisèrent l’idéal parfait du Délivré.
Dans la fermeté du sacrifice et du renoncement, le Tathagata a réalisé la perfection de la vie terrestre.
« Tu te détacheras de ce monde. »
La Droiture, la Méditation, la Sagesse sont pour le Bouddhisme le salut qu’il place comme terme du grand voyage moral: la Délivrance.