Lecture de l’aura
Les Hindous et les Egyptiens de l’Antiquité ont parfaitement connu l’Aura, chez ces derniers, cette émanation était même figurée par une sorte de vapeur plus ou moins intense, qui se dégageait du coeur, s’élevait de là à hauteur de la tête et se répandait surtout autour de celle ci.
Paracelse nomme l’aura l’Evestrum, mais il lui donne un sens un peu différent:
« Si nous voulons parler de l’Evestrum sous son double aspect (mortel et immortel), nous dirons que chaque chose a son Evestrum, que l’on pourrait comparer à l’ombre que projette un objet sur un mur.
L’Evestrum naît avec le corps, croît avec lui et lui reste attaché aussi longtemps que la moindre particule de matière existe encore.
Chaque chose, qu’elle soit visible ou invisible, qu’elle appartienne à la matière ou à l’âme, possède son Evestrum, Trarasmes est le pouvoir invisible qui se manifeste au moment ou le sens intime (perception intérieure) commence à se développer dans l’homme.
L’Evestrum porte, imprimés en lui, les événements futurs et procure ainsi les visions et les apparitions, mais le Trarasmes produit une exaltation des sens.
« Les Sages seuls peuvent comprendre la véritable nature de l’Evestrum et du Trarasmes, le premier agit sur le sens de la vue (aura pour, nous), le second sur le sens de l’ouïe (magnétisme, électricité, télépathie, etc.).
« L’Evestrum occasionne des rêves prophétiques, tandis que le Trarasmes communique avec l’homme en lui faisant entendre des voix ou résonner de la musique ou des sons à son oreille intérieure (clairaudience).
Quand un enfant naît, il porte avec lui un Evestrum constitué de telle sorte, qu’on peut y lire à l’avance les actes et les événements futurs de la vie de l’enfant devenu grand. Si cet individu est sur le point de mourir, son Evestrum peut indiquer l’approche de la mort par des coups frappés, par des bruits inusités, par le mouvement des meubles, etc., etc.
« L’Evestrum de l’homme vit avec lui, reste après la mort de l’individu dans la sphère terrestre, il est relié sympathiquement à la partie immortelle de l’individu, Il peut donc jusqu’à un certain point, et dans des conditions particulières, révéler, l’état d’âme de la personne à laquelle il a appartenu ».